La prise de son se fait donc avec le micro AT2035, son filtre antipop et la carte son Studio68C.

Le logiciel de MAO, ici Studio One version 5.0 assure l'enregistrement.

Au préalable, l'accompagnement y a été édité (voir l'article qui suit). Ce dernier est envoyé dans le casque avec le retour de la voix et ceci avec une très faible latence.

Les logiciels de MAO permettent de traiter le signal avant le retour. On peut par exemple ajouter un effet de réverbération qui donnera à l'interprète un confort supplémentaire. Bien entendu, ces effets ne sont pas inclus dans l'enregistrement qui, lui, reste brut.

Un point important réside dans l'acoustique de la pièce. Il se trouve que dans notre cas, il n'y a pas eu d'autre choix que d'utiliser le minuscule espace qui sert de siège au RUSh. Par chance, cet espace est tellement encombré que la réverbération y est quasi nulle. Comme la captation se fait pour un seul interprète, très près du micro et que ce dernier est directionnel, ça passe.

De plus, c'est la campagne et c'est particulièrement silencieux quand les pies et les chats ne se chamaillent pas, tout au moins...

Dans la généralité des cas, ce type de local ne conviendra pas et il sera préférable de suivre les bons conseils que vous pourrez trouver sur le Web, par exemple ici : Comment mettre en place votre studio

Pour chaque chanson, j'ai effectué au minimum 3 prises successives. Cela permet de procéder ensuite au "comping", c'est-à-dire créer une nouvelle piste à partir des meilleurs éléments de chaque prise.

Plus de détails sur le comping : Qu’est-ce que le comping ?



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